Jacmel

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Contexte

Le projet à Jacmel est le fruit d'une table ronde organisée en 2014 par Geomoun en collaboration avec l'ONG Dynamo International. La table ronde s’est structurée autour d’une approche multidimensionnelle basée d’une part sur la participation de l’enfant, sa famille, sacommunauté dans la mise en place des mesures de protection et de promotion et, d’autrepart, sur le renforcement des capacités des partenaires de la société civile et étatique pour la pérennisation des mesures, procédures et outils destinés à améliorer la protection des enfants.

Les acteurs présents à la table ronde représentaient un échantillon significatif de parents, professeurs, chefs religieux, jeunes, travailleurs sociaux, responsables d’associationscommunautaires et de la société civile du secteur formel et non formel, représentant du réseau des écoles communautaires, juge de paix, délégué du juge de la jeunesse,représentant de la MINUSTAH, de la BPM, de l’IBERS.

Cette articulation du formel et du non formel a permis de développer un projet axé sur la création ou la consolidation d’alliances d’envergure englobant plusieurs niveaux d’acteurs (bailleurs, représentants du gouvernement, représentants de la société civile, représentants d’enfants et de jeunes, leaders d’opinion etchefs religieux, défenseurs, et autres).

Action

L’objectif du programme est que les enfants et les jeunes, les filles et les femmes, évoluent dans un environnement qui les rend capables de participer significativement au développement et à l’auto-détermination de leur communauté. La stratégie pour y arriver repose sur le renforcement de communautés engagées et de clubs de jeunes présents dans 8 sections communales de Jacmel, dans le département du Sud-Est.

Les communautés engagées sont des tables de concertation communautaire rassemblant des associations religieuses, de femmes, paysan.ne.s, commerçant.e.s, des écoles et des leaders d’opinion et politiques autour du respect des droits des enfants et des femmes. Ensemble, avec les clubs de jeunes actifs à leur côté, ils élaborent et mettent en œuvre leurs plans d’action communautaires favorisant l’accès aux droits fondamentaux des enfants et des femmes, (alimentation, éducation, santé) et leur résilience face à un Etat déliquescent (pas de routes, pas de centres de santé, pas d’écoles de qualité…).

Chaque institution membre des communautés engagées (église, écoles, associations de femmes ou de paysans, etc…) prend la responsabilité d’un changement vers l’objectif commun: améliorer la vie de la communauté et respecter et intégrer davantage les enfants et les femmes à tous les niveaux. Les activités visent à renforcer les stratégies définies par les acteurs communautaires grâce à des sensibilisations, des formations, des accompagnements spécifiques, un renforcement des connaissances et compétences liées aux problèmes environnementaux et climatiques et la mise en réseau des compétences intra et extra communautaire. Identifiées parmi les communautés d’où proviennent les enfants en situation de rue et les mineurs en conflit avec la loi de Jacmel, le programme contribue également à la prévention de ces situations et à la protection et la réintégration de ces enfants et mineurs. Le programme renforce les organisations de la société civile haïtienne dans leurs capacités d’influencer les politiques publiques à tous les niveaux.

Partenaires 

Le RESEDH (Réseau Sud-Est de Défense des Droits Humains) est une branche du Réseau National pour la Défense des Droits de l’Homme (RNDDH). Cette association, née en 2000, est active depuis 2006 et défend la politique de l’établissement d’un état de droit en Haïti. Le réseau s’investit dans la promotion et la défense des droits humains (Droits civils et politiques (DCP), les droits économiques sociaux et culturels (DESC) et étend ses activités en faveur de certaines catégories de droit : la protection des femmes, des enfants, des réfugiés et des personnes déplacées etc. Le RESEDH est un acteur incontournable dans la défense des droits humains et particulièrement ceux des enfants dans le département du SE. Son travail en réseau avec les associations locales, nationales et internationales permet d’inscrire le programme dans une dynamique d’extension qu’il n’y a plus qu’à encourager. En effet, dans chaque département existe un réseau départemental avec le même lien, la même autonomie que le RESEDH. Le Resedh est un partenaire ancré au niveau socio-politique qui favorise l'inscription du programme dans les politiques locales. Partenaires polyvalents au niveau protection; approche droit, éducation, protection, prestation, participation, le RESEDH développe le programme dans le département du SE et intègre les autorités locales : IBERS, MCF, BPM, DAP
Il s'intègre aussi dans les formations en collaboration avec la TIMKATEC au niveau de l'IBERS/famille d'accueil

L'ACCFC : La fondation pour la création artistique pour enfants (ACFFC) est une organisation artistique haïtienne à but non lucratif créée pour la croissance personnelle et l'autonomisation des enfants dans le besoin à Jacmel, en Haïti. ACFFC fournit l'éducation, les repas, les soins médicaux et la formation artistique. 

L'ACCFC se définit en ces mots "ACFFC n’a pas une réponse temporaire à un problème invincible - nous sommes une solution dynamique. Plutôt que de distribuer une solution temporaire, nous nous concentrons sur l'autonomisation de nos étudiants avec les outils pour créer leur propre réalité et décid

er du cours de leur vie. Armés d'autonomie, de voix et d'éducation, nos étudiants façonnent leurs propres récits."

Au lendemain du séisme de 2010, l'association a commencé à embellir les murs de la ville avec des mosaïques en  travail réalisé avec les jeunes impliqués dans l'association. https://dianesmook.wordpress.com/tag/art-in-haiti/

APCHA s'associe à Geomoun pour soutenir le projet relatif à la défense juridique des mineurs en conflit avec la loi, leur soutien alimentaire et psycho-social en prison et leur réinsertion sociale à la sortie de prison. L’APCHA, Association Plantin-Carrenard pour Haïti et la région de Jacmel, est née de l’attachement du docteur Ulrick Plantin-Carrenard à son pays natal et de sa volonté d’agir suite au terrible tremblement de terre qui a ravagé le pays en 2010.  Décédé en 2015, ses héritiers ont fait leur le projet de leur père et s’investissent aujourd’hui au côté de Geomoun.

 

Pays

Haïti

Public cible

Street children, minors in trouble with the law, 10 rural communities which represent more than 4000 people touched by the project

Partenaires locaux

RESEDH (Réseau du Sud Est pour les Droits Humains), ACCFC (Art Creation Foundation for Children)

Durée

2022-2026

Budget

+/- 260 000 euros/year

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